Chaque mois, vous pouvez retrouver dans votre Journal des Yerrois, les portraits d’habitant(e)s qui partagent avec le lecteur une partie de leur vie et de leur histoire.
Pour la Journée Internationale des droits des femmes, nous avons sélectionné sept portraits de femmes inspirées et inspirantes.
Coralie Laurent, un univers fantastique
Poussez la porte de l’univers de Coralie Laurent. Vous y découvrirez un monde où des chevaliers croisent le fer avec des créatures fantastiques, où les magiciens règlent leurs comptes à coups de sorts fabuleux et où des forêts infinies côtoient des contrées désolées.
Bienvenue dans la galaxie de l’heroic fantasy, ce genre littéraire dans lequel cette Yerroise de 34 ans est entrée de plain-pied en publiant les deux premiers tomes de sa saga fantastique « La Prime Protectrice ».
« Ce qui m’intéresse dans l’heroic fantasy c’est la possibilité de pouvoir inventer un univers entier, confie Coralie Laurent. Ma saga évoque les aventures d’une héroïne dans une époque moyenâgeuse. J’ai puisé mon inspiration dans mes nombreuses lectures et le déclic est survenu lorsque j’ai découvert l’écrivain américain Terry Goodkind et sa série de romans « L’épée de Vérité ». Dans chaque livre figure une leçon de vie. C’est de cela aussi dont j’ai voulu m’inspirer. Écrire de la Fantasy mais également poser des questions sur la vie, le destin, l’existence auxquelles le lecteur aura le loisir de réfléchir.»
Garance Hayat, une vie sur grand écran
Ne cherchez pas à l’enfermer dans une case. Ce serait perdu d’avance. Garance Hayat reste un électron libre, infatigable, toujours en éveil et dont les multiples activités ne tiennent, sur aucun document administratif connu, à la ligne « profession ».
Cette Yerroise de 57 ans est à la fois animatrice radio, critique de cinéma (sa grande passion), responsable communication, juré de prix ciné, attachée de presse et même auteur de pièces de théâtre et de livres de pâtisserie…
« J’ai une faculté à m’ennuyer très vite, sourit cette hyperactive assumée. Pour tout faire entrer dans une de mes journées, il me faut un chausse-pied ! »
Hortance Diédhiou, une judoka aux Jeux Olympiques
Août 2004. Une jeune femme d’à peine 20 ans pénètre émerveillée sur la piste du stade olympique d’Athènes.
Hortance Diédhiou ne le sait pas encore mais elle entame, ce jour-là, une incroyable aventure avec les Jeux Olympiques.
« À Athènes, je vais jusqu’au 3e tour du tournoi. Et là, je tombe sur la Japonaise Yuki Yokosawa, mon idole et future médaillée d’argent. Elle me bat mais ce que je retiens, ce sont les félicitations de Frédérique Jossinet, la grande championne française. Ça m’a beaucoup marquée. »
La judoka sénégalaise sera ensuite au rendez-vous des JO de 2008 à Pékin, de 2012 à Londres et de 2016 à Rio de Janeiro. Une fabuleuse carte de visite, relevée de sept participations aux championnats du Monde de judo, avec laquelle l’athlète, âgée aujourd’hui de 40 ans, débarque au CYAM en tant que responsable de la section judo.
Mélie Waro, une artiste hors-norme
Elle, qui a maîtrisé la lecture avant même de savoir marcher ou presque, brûle les étapes. Ce décalage permanent, Mélie Waro, de son nom d’artiste, l’assume et le revendique.
Il est la marque de fabrique de cette trentenaire, maman de deux enfants, installée à Yerres depuis quatre ans, pour qui la différence n’est pas un problème.
« Ce n’est pas quelque chose qui m’effraie », confirme la jeune femme dont la carrière, déjà longue, de comédienne, autrice et chanteuse est entièrement tournée vers les autres.
« J’ai toujours eu envie de devenir comédienne. Mais une comédienne différente », se souvient Mélie qui fréquente les agences de casting dès l’âge de 13 ans pour se retrouver au générique de séries télé.
Sandra Dodet, la passion du triathlon
Nager, pédaler, courir. Le triptyque rythme la vie de Sandra Dodet depuis bientôt une décennie.
À 26 ans, la Yerroise se présente comme une valeur sûre du triathlon sur le plan national et international. Elle a notamment remporté en individuel le Grand Prix de Fréjus et pris la deuxième place du Grand Prix de Quiberon.
Sur le plan international, Sandra Dodet a enlevé la manche de Coupe du Monde d’Arzachena en Italie et pris la troisième place de la manche de Coupe du Monde de Pontevedra en Espagne.
Stella Tinucci, des USA à Yerres
De ses dix ans passés aux États-Unis, elle a gardé une petite pointe d’accent. Pourtant, c’est bel et bien à Yerres que Stella Tinucci a passé une grande partie de son enfance. C’est là aussi que sa passion pour le cinéma a fini d’éclore.
“J’ai des souvenirs de moi à l’âge de 7 ans en train de filmer avec la petite caméra que j’empruntais à mon père”, se souvient la jeune femme aujourd’hui âgée de 32 ans.
Dans sa passion naissante pour le 7e Art, elle embarque également son jeune frère Nicolas. Lui s’orientera plus tard vers la musique. Il est aujourd’hui le créateur et chanteur du groupe yerrois Moonshine Blast.
Valérie La Capria, changement de perspective
Il y a cinq ans, Valérie La Capria, et son neveu Mattéo La Capria lancent « Flamboyants Films », une société indépendante de production cinématographique.
L’entreprise marque un nouveau départ pour cette Yerroise qui, la cinquantaine passée, n’a pas hésité à prendre un virage radical dans sa vie professionnelle.
« J’ai étudié le droit social et travaillé dans le secteur des ressources humaines, indique Valérie La Capria. Ma carrière m’a mené à travailler dans différents secteurs, de l’éducation populaire au prêt-à-porter de luxe, et sous différentes formes (salariat, consulting RH). Puis, le rythme effréné de travail et les déplacements professionnels sont devenus difficiles à assumer. Il était temps pour moi de faire une pause », sourit-elle.
Vous connaissez d’autres yerroises inspirantes ? N’hésitez pas à nous envoyer leurs coordonnées grâce au formulaire de contact.